Bienvenu sur mon blog !
Rentrons directement dans le vif du sujet et laissez-moi vous raconter mon arrivée sur Mayotte.
- Jeudi 29 Avril, 14h. Départ de Nantes avec Air France. Les ennuis commencent.
A l’enregistrement des bagages, on me refuse mon sac comprenant mes affaires sportives sous prétexte que Air australe ne prends pas en charge ce genre de bagage :
- C’est bizarre je les ai eu 2 fois au téléphone et ils m’ont confirmé qu’ils n’y avaient pas de problème.
- Non, je connais bien Cathy du service clientèle de Air Australe, et elle m’a dit que non c’était pas possible, et elle t’emmerde (je résume). Il y a donc un supplément de 30 euros.
- 30 euros ? Bon, ben tant pis je vais payer. Mais ca fais ch…
- …par kilo.
- Ah.
- Ce qui fait 270 euros
- Ah. Ben non alors.
J’ai donc récupéré un maillot de bain, une serviette de bain et une paire de lunette de piscine.
(Ca va pas être pratique pour mettre le tuba)
- Escale à Paris Orly. 5h d’attente. Cool, j’ai le temps d’aller gueuler pour mon bagage.
Après avoir fait le stand Air Australe et Air France a Paris (Les 2 sont à l’opposé totale dans Orly. Essayer de battre mon record : 20 min pour aller de l’un a l’autre avec 30 kilo sur le dos), j’ai eu la confirmation que la stewardesse…pardon, la connasse d’air France s’était complètement déchirée, je pouvais donc emmener mon bagage sans frais supplémentaire.
NB : 5h c’est long.
- Escale à St Denis. 3h30 d’attente….Rectification, l’avion ne part que dans 6h30. Cool, j’ai le temps d’aller visiter St Denis.
A ben en fait c’est chiant avec 30 kg sur le dos. Je me pose sur le 1er morceau de pelouse avec un palmier dessus et je dors. On visitera une autre fois.
(Cool le parasol !)
NB : 6h30 c’est long aussi
- Vendredi 29 Avril, 15h45. Arrivée à Mamoudzou.
(sympa la vue... pour une fois que je suis coté hublot !!)
J’ai mis 27h. Arrivée a « l’aéroport » (heu… vous êtes sur qu’il ne sert pas d’entrepôt ?), j’oublie le voyage fatiguant : le dépaysement est total !
(j'ai pris en photo TOUT le hall de l'aeroport)
Il fait hyper beau (et chaud) On est accueilli par des Boeni (des grosses mama) qui chantent et dansent…et par le directeur du CHM. Carrément.
Allons découvrir ma nouvelle demeure pour 6 mois maintenant!
Ah ben non, pas tout de suite les anciens internes ne sont pas la, et le gars chargé de nous emmener a nos chambres n’a pas les clefs.
18h30. Mon ancienne proprio arrive. Rectification : ce n’ai pas mon ancienne proprio, mais plutôt ma colloc puisqu’elle reste encore 1 semaine. Ok, on va se serrer. Mayotte, c’est roots ou bien ?
(il faut aimer le type coloniale, je vous l'accorde, mais avouez que c'est classe !!)
Apres une petite soirée de découverte de mes co internes/voisins, je vais me coucher dans une chambre bourrée de bestioles sans moustiquaire. Mayotte, c’est roots ou bien ?
(je vous presente Gégé, mon nouveau pote)
Après 20 piqures de moustiques en 15min (non, mais, c’est bon, y a pas de pallu, j’ai vérifié), je vais demander à ma colloc si elle a pas une moustiquaire pour moi.
Ok, Mayotte c’est roots, mais pas sans moustiquaire… Ni ventilo, indispensable ici. Entre les 25° de Nantes, et les 25° de Mayotte, il y a au moins 5° de différence.
D’ailleurs, je me rappelle que dans ma valise j’ai emmené 4 pulls, 1 polaire. Aucune chance pour que j’en porte un seul en 6 mois. (Quand je pense qu’Aurélie voulait m’envoyer une couette pour les nuits un peu plus fraiche…) J’aurais mieux fais de prendre plus de déo et d’antimoustique. (Et un masque, mais je pouvais pas savoir…)
Allez, j’ai encore la cuisine a nettoyer. Ce qui revient aussi a me débarrasser d’une fourmilière qui a élu domicile dans un égoutteur… Mayotte, c’est définitivement roots.
La prochaine fois je vous raconte mes 2 premiers WE.