La journée s’annonce plutôt bien : pas un nuage à l’horizon.

Nous avons rendez vous sur l’ile aux nattes pour y passer la journée et la nuit. Il s’agit d’une petite ile d’1Km de long située au bout de l’ile Ste Marie.

Pour y accéder, nous traversons en pirogue. En fins connaisseurs, nous choisissons le piroguier le moins bourré. (c’est qu’on s’y connait maintenant)

Nous arrivons à notre hôtel. Et la, c’est l’horreur… Bon, on savait qu’il n’y avait pas d’eau chaude dans les chambres, et qu’elle était fournie à part, mais on ne s’attendait pas à ca !!!….

Je vous laisse juger par vous même :

C’est horrible n’est ce pas ? Le terrain de volley n’est PAS à hauteur REGLEMENTAIRE (AAArrggh !!!).

Par contre le parc est remplie de statuettes érotiques…

Ca rattrape.

Après une brève visite de notre hôtel, on décide de faire le tour de l’ile avec notre piroguier. On garde le même parce que il est sympa, pas bourré, et surtout parce qu’Aurélie trouve qu’il est “pas mal”. Mouai. Je trouve que nos critères de sélection de piroguier deviennent de plus en plus laxistes. Et ca ne me plait pas forcement.

Bon, je vous laisse apprécier ce petit tour de l’ile :

On s’arrête dans des coins magnifiques…

On profite de ces haltes pour aller observer les makis. Ils n’ont rien a voir avec ceux de chez nous (pas en vendée). C’est une version Bling bling du maki mahorais, ils en jettent carrément : on dirait qu’ils portent un manteau de fourrure, hihi… C’est trop “lolmaki* !

*blague de geek, laissez tomber

J’en profite pour faire un peu de snorkeling. Je suis un peu déçu par les fonds marins car il y a bien des patates de coraux, mais rien à voir avec Mayotte (ni avec les Sables d’ailleurs).

Aurélie a préféré rester sur le bateau. Et elle n’a pas l’air de le regretter du tout. Je ne comprends pas pourquoi…

Par contre Aurélie me conseille vivement de me mettre à la pirogue.

Conseil que je décide de suivre immédiatement :

Non seulement je ne reviens pas plus baraque, ni plus bronzé, mais je suis bon pour une semaine d’ampoules aux mains.

Merci du conseil, Aurélie !

L’aprem, un petit tour de l’ile s’impose. Un seul mot : WOW ! et je ne parle pas du jeu* :

*Encore une blague de geek, oubliez.

On longe les plages de sables blancs, on traverse des petits villages, on rentre dans des hôtels hyper chics, et on monte au phare (point culminant de l’ile) On reste d’ailleurs discuter un bon moment avec le gardien, qui nous raconte l’histoire de l’ile. (Quand je vous disais que les malgaches sont TRES accueillants.)

En vrac :

On a évidemment le droit aux fameux “Vazaha, Vazaha, donne moi un bonbon, donne moi un crayon, donne moi un savon (ou de l'argent si t’as pas)”…

(Apparemment, le gout des chewing gum ne plaisait pas à la jeune fille de gauche.)

C’était parfois l’aventure* !! Mais Aurélie n’a t elle pas TOUT de l’aventurière expérimentée ?

(Oui, bon… Elle a bien tout, mais dans son sac, à l’hôtel)

* certains auraient même dit “passage difficile”. Mais je ne citerai pas de noms par respect envers PJ et Lolo

Sympa la serviette de plage ! On peux faire sa prière en bronzant !

Je vous rappelles qu’on est toujours sur l’ile aux pirates.

Sur ce totem, vous pouvez lire “Pierre, corsaire devenu pirate", 1944-2043”

Classe, non ?

Bref, on prend notre pied sur cette petite ile paradisiaque ! PDC oblige :

Et on finit la journée avec un rituel devenu classique :

Le CHECK-UP :

- Mycose d’Aurélie : tchek.

- Oeil purulent d’Aurélie : tchek.

- Cheveux de Popy : ……  

Merde, ou est ce que je les ai mis ?!!

*merci de ne pas faire de mauvaises blagues

Pour la dernière partie de notre voyage, nous prenons le bateau vers Ste Marie. Ste Marie dit “L’ile aux Pirates” !! Je m’imagine déjà en Jack Sparrow. (Même si pour l’instant la ressemblance est pas franchement frappante.)

Après une traversée mouvementée dans un bateau remplie de malgaches malades (1 sur 2 exactement, on comprend mieux l’intérêt des seaux distribués à l’entrée), mais sympathique puisque nous avons la chance incroyable de voir un saut de baleine juste a coté du bateau…

Grande classe, une voiture de l’hôtel nous attend à la sortie du bateau pour nous emmener. Le gite est incroyable : petite plage de sable blanc privée, un jardin magnifique, un bungalow très joli, une petite terrasse, et des gens accueillants.

Que demander de plus ? Il ne manque rien. A part peut être un petit punch coco…

Et bien non, même pas : à peine sortie de notre première baignade, on nous en offre un en guise de bienvenue.

Tiens ? Mais qu’est ce qu’on aperçoit derrière cette pirogue ?

Ca ne serait pas une baleine par hasard ?!!

Autant pour moi.

Ce sont 5 baleines qu’on aperçoit.

De notre terrasse.

Avec notre punch coco (évidemment).

On fait un peu plus connaissance avec notre petit nid d’amour paradisiaque qui claque sa mère en string à fleurs (ca ne veux rien dire, je vous l’accorde).

Bon, ben c’est pas tout ca, mais il est temps d’aller ce baigner.

Sauf qu’il se met a pleuvoir à la tropicale de sa race en slip qui… heu… promis j’arrête :

C’est pas ce qui m’arrête.

Je suis un ouf, un dingue, un deglingo !!

J’ai peur de rien !!

Note d’Aurélie : Mais oui, c’est cela, bien sur… Je pense que c’est le moment opportun pour l’anecdote du jour :

Pierre faisant le fier s’en va se baigner. Je le vois plonger au loin, et revenir subitement, à fond, vers moi.

“  - Pierre (paniqué) :  Ouh punaise !!! Y a des bruits trop bizarres, qui me font grave flipper sa mamie en porte jarretelles qui…

   - Aurélie :  Arrête ca.

   - Pierre :  Oui, pardon… Je crois que ce sont des chants de baleines !!

   - Aurélie :  Naaan…

   - Pierre  :  Si !!!

   - Aurélie :  Wha ! J’ai la flemme d’aller me baigner, tu pourrais les enregistrer avec ton appareil photo.

   - Pierre :  Heu… Ben… En fait… Heu… Moui… T’es sur, tu veux pas venir ?

   - Aurélie :  Pourquoi ?

   - Pierre (honteux) :   Ben… je préférerais que tu viennes avec moi : j’ai peur des bruits. ”

Note de Popy : N’importe nawak ! C’est carrément exagéré !!!!! J’ai juste dit que j’aurais préférer que tu viennes pour les entendre par toi même. Voila. C’est tout. Vos gueules.

Après une journée aussi épuisante, rien de tel que de se restaurer avec des langoustes fraichement péchées.

Par contre, faut vraiment qu’on arrête le punch coco :

On continue notre périple sur le canal des pangalanes, et aujourd’hui le soleil est au rendez vous. Le paysage se transforme au fur et à mesure de notre avancée. Les champs de rizières cèdent leurs places à une forêt magnifique

On se réveille tranquillement en observant la vie reprendre son cours autour du canal :

Prochaine étape le marché du plus grand village du coin, on va acheter de quoi se sustenter (je sais pas pourquoi, mais aujourd’hui j’ai envie de causer distingué).

Avant d’aller visiter le petit village, première chose à faire : repérer ou se trouve l’abri anti cyclone (on ne sait jamais)

Mouai…

Pas facile à comprendre comme carte.

Espérons qu’il n’y ai ni tempête, ni incendie.

C’est le lieu de rendez vous de tous les villages environnants venus vendre leur spécialités.

Alors, alors… qu’est ce qu’on va manger ce midi ? C’est bon j’ai trouvé !

Ce midi, c’est poulet !

Heu… c’est normal qu’il bouge encore ?

“Gloups !” (c’est d’ailleurs le bruit qu’à fait la poule avant qu’on l’égorge)

Je vous arrête tout de suite, sur la photo, ce n’est pas un “miroir bronzant”.

On visite un peu “la ville” avant de reprendre la route.

La partie de baby terminé, notre contrôle effectué, on repart. A peine le temps de bouquiner, et de siester (c’est fatiguant de se reposer) c’est déjà l’heure du repas. On se pose sur une petite plage tranquille pour notre pique nique.

L’aprem s’enchaine de façon quasi identique. On profite du paysage, des habitants et des animaux du canal, mais surtout, on s’occupe de l’œil d’Aurélie :

Nous avons la chance d’observer une fête de la circoncision (Ouai ! Youpi c’est la fête…). Après la poule, ca fait beaucoup de coupes pour une seule journée.

Il est déjà l’heure d’aller faire dodo. On se trouve un petit coin paisible près d’une embouchure.(ça tombe bien)

C’est le bonheur : on se paye le luxe d’une douche improvisée à l’eau chaude (le grand luxe), et surtout c’est officiel, je ne suis plus constipé.

On exprime notre joie en se payant une bonne partie de PDC :

Encore un matin ou on se lève tôt, surtout Pierre qui se lève à 6 heures pour voir le lever du soleil sur la plage de Manakara. Pour ma part, je me remet doucement de mes émotions digestives de la veille.. Un nouveau taxi-brousse pour Mananjary nous attend.

Sympa, le patron de l’hôtel “La Vanille” nous a déjà réservé nos places dans le taxi-brousse… Du coup on peut prendre le temps de savourer notre petit dej (qu’est ce qu’on mange bien à Mada..copieux et pas cher !)

Nous découvrons donc les taxis-brousses régionaux ; la subtilité c’est qu’ils contiennent encore plus de passagers que les taxis nationaux mais pour la même taille de véhicule ! (4 personnes assises sur des rangées de 3 places normalement). Bien sur, le patron de l’hôtel avait prévu la place pour nos grosses fesses de Vazaha en nous réservant 3 places pour 2 !

C’est dommage, on n’a pas eu l’occasion (ni le culot) de prendre de photo mais on a quand même réussit à un moment à tenir à 21 personnes dans le petit taxi-brousse.

La route entre Manakara et Mananjary nous fait découvrir de beaux paysages

Arrivée à Mananjary vers 15 heures où l’on retrouve “Sylvain Black” (notre guide pour les 3 jours en bateau sur le canal des Pangalanes). Il nous accompagne jusqu’à notre hôtel au bord de la mer… Et oui, on fait les gros bourgeois à Mada : on s’est encore pris un petit bungalow au bord de la plage !

Petite balade au bord de l’embouchure du canal dans la mer ce qui nous donne déjà un petit aperçu de nos 3 jours de croisière à venir sur le canal.

Le départ pour Madagascar allait nous donner le mot d’ordre sur l’idée générale du voyage.

L’enregistrement des bagages commence a 14h, et c’est précisément l’heure à laquelle nous ratons la barge. Arrivés en stress à l’aéroport avec 3/4 d’heure de retard, on découvre finalement  que nous avons 1H d’avance (?!). On en profite pour boire un coup avec une autre interne du VAT, histoire de faire le point sur les potins.

Après avoir sauvé Aurélie coincée dans les toilettes de la salle d’embarquement, nous partons pour Antananarivo avec un vol rempli de gamins qui chialent (le bonheur !)

L’arrivée à Tana (Tananarive=Antanarivo=Tana), même de nuit, est tout de suite très dépaysante : de 30°/beau temps, on passe à 13°/pluie. Et le problème, c’est qu’on est encore en Tshirt & tongs, et que les polaires sont dans la soute a bagages.

Après avoir lu le routard, nous savions que prendre les taxis malgaches étaient une expérience à part entière, mais on ne savait pas qu’on se retrouverait au bout de 20min a poussé notre taxi sous la pluie, ni que notre chauffeur mettrait 1h pour trouver notre hôtel (Heureusement qu’il “savait où il était”… il a qd meme été obligé de demander à 4 personnes pour trouver malgré nos explications avec le plan du Routard !!) Petite explication sur la panne d’essence du taxi : en fait ils remplissent leur voiture par 1L d’essence a chaque fois(car l’essence est au même prix qu’en France malgré un niveau de vie beaucoup plus faible..),du coup, les pannes sèches sont très fréquentes voir habituelle en voiture

On arrive finalement à notre hôtel “ Le Merina Lodge” qui se trouve dans la ville basse de Tana..et c’est un vrai petit coin de paradis au milieu de cette ville triste et délabrée : 5 chambres donnant sur une superbe terrasse en Tek au calme de la ville.

.Le soir, on découvre les restos de Mada… on mange très bien pour par cher !

Car ici, rien n’est cher pour nous riches colons Francais. La vie est 4 fois moins cher, et après avoir changé notre argent, on se retrouve millionnaire (au sens propre):

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On quitte Tana tôt le matin. Entre le froid, les mendiants, la misère, et les sousous (prostitués), il est difficile de trouver cette ville agréable.

On découvre les joies du “taxi-brousse”. A savoir : les taxis brousses ne démarrent que quand ils sont blindés de passagers. Et quand je dis blindés, ca signifie qu’un bus pour 10 personnes ne part que quand les 20 passagers sont montés. Autant dire que les horaires de départ varient énormément.

En bon touriste fraichement débarqués, on se fait arnaquer par un clochard qui nous demande de payer pour les bagages…

Notre bus, et la gare routière

Les personnes attentives remarqueront que notre Bus est immatriculé TAN.

Il n’en faut pas plus pour nous faire marrer.

Arrivés à 6h du matin,on décolle vers 10h30 (on est plutôt content, on a pas trop attendu). Et c’est partit pour 7h30 de chansons malgaches. Petite pause à Antsirabe ville de pousse-pousse, pour manger dans un “hosteli”. On y mange des trucs pas nets pour 50 centimes le menu… prix défiant toutes concurrence. Par contre faut avoir l’estomac bien accroché pour finir son assiette (Hum…de l’eau de riz… miam !)

Des la sortie de Tana, on découvre (enfin) les charmes de Mada, avec les paysages magnifiques qui bordent la RN7 :

On arrive (sans aucun problème ! Bravo la TAN !) à Fianarantsoa. On se trouve un hôtel chic (pour le prix d’un formule 1), en plein centre ville :

La vue est jolie…

Par contre, il fait toujours aussi froid, et on apprécie grandement le feu de bois dans le restaurant.

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Après une nuit de 10h, l’aventure débute vraiment. Et elle commence par l’achat d’un gros manteau.

En allant acheter les billets de train pour le lendemain, on se fait harceler par des enfants qui veulent nous vendre des cartes postales pour s’acheter des cahiers de classe. Après en avoir pris 5 (on ne se fait pas d’illusion on est des bonnes poires !), on décide de négocier plutôt une visite de la ville. On se retrouve ainsi entouré de 5 guides de 3 à 18 ans.

On visite la vieille ville, dont le monument le plus intéressant d’après nos mini guides (5 ans de moyenne d’âge) : la pierre de décapitation.

Après s’être fait sauté dessus au moment de la distribution des cahiers de classe, on suit ensuite notre premier guide (Clément) vers la sainte vierge qui trône tel le Jésus sur Rio de Janeiro. Mais en plus petit. Et en plus moche aussi.

Les Malgaches et plus particulièrement les enfants adorent se faire prendre en photo. Eclats de rires garantis quand on leur montre le résultat…

Notre guide est un débrouillard, et il arrive a récupérer la clef du gardien de la Sainte vierge. On a le droit a une entrée VIP :

On quitte les portes du paradis version santon de noël, pour se diriger vers un magnifique point de vue sur Fianarantsoa :

Oooooh !! Le mont St Michel !!

On en profite évidemment pour prendre quelques PDC (Photo De Couple/Cons) :

Autant aurélie a l’air bien cruche dans son banga (a gauche), autant elle se la pète grave avec son nouveau manteau (au dessus).

18h, la nuit tombe, il est l’heure d’aller manger. On se choisit un petit resto qui propose de la roussette grillée (chauve souris). Aurélie est dégoutée, moi je prends du… crocodile*. Oh Yeah !!! Ca, c’est un plat qui fait virile ! Du croco !!! Je sens sa force reptilienne qui se répand dans mes veines, je deviens un terrible prédateur craint de tous, je suis… je suis…un peu déçu : ca ressemble a de la lotte.

20h30, extinction des feux. (Fiana c’est glauque le soir)

*Croco d’élevage, je vous rassure

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